Gaëlle Wuilquot

Kinésithérapeute depuis 1997, je suis sortie de Louvain La Neuve.

J’ai vite été attirée par la neurologie adulte et ensuite la neurologie pédiatrique.
A la suite d’une formation en neurologie adulte, j’ai travaillé pendant 2 ans au Centre National de Sclérose en Plaques à Melsbroek. J’ai profité de ces deux années pour commencer une formation en neuropédiatrie au Parnasse à Bruxelles.
Je suis ensuite revenue dans la région pour travailler au Centre Hospitalier du Grand Hornu en neurologie adulte quelques années, pendant lesquelles j’ai entrepris une formation en Psychomotricité Relationnelle Aucouturier de 3 ans, tout en m’installant comme indépendante où je pouvais commencer à développer le pôle de l’enfance dans ma pratique.
Toujours désireuse d’en apprendre plus, je me suis ensuite lancée dans la formation Bobath bien connue dans le cadre de la neuropédiatrie en Belgique.

A l’heure actuelle, je suis toujours aussi passionnée par mon métier, et le fait de travailler avec les enfants. Ceux-ci représentent 90% de ma patientèle.
En kinésithérapie, j’aime, avec les tout-petits, travailler l’émergence de la motricité. J’aime les aider à acquérir la marche ou à vivre au mieux leur différence, que celle-ci s’amenuise le plus possible, et qu’ils puissent être fonctionnels, autonomes et épanouis malgré cette différence.
J’essaie dans la mesure du possible de penser au bien-être des enfants et des parents, ce qui passe souvent par la communication.

Lorsqu’ils grandissent, qu’ils soient porteurs de troubles psychomoteurs ou des troubles orthopédiques ou de différences plus lourdes comme des Infirmités Motrices Cérébrales, j’apprécie beaucoup que le travail ressemble à un jeu, afin qu’ils viennent aux séances avec le sourire malgré les contraintes que les thérapies peuvent engendrer tout en gardant mes objectifs thérapeutiques bien en tête.
Enfin, l’hiver (et parfois même un peu l’été), j’accueille les enfants qui ont des troubles respiratoires, souvent ponctuels, tels que les bronchites et les bronchiolites.

En psychomotricité Relationnelle, ce que j’aime le plus est de travailler l’émergence de la communication avec les enfants. Quel que soit le souci, du petit retard de langage, avant que la logopède ne puisse les prendre en charge (ou en collaboration avec les logopèdes du Centre) à des troubles de communication plus lourds tels que ceux rencontrés dans le spectre autistique.